Spielberg déçoit rarement, sa filmographie l’a bien démontré. Mais à mon sens, Ready Player One sort du lot des belles histoires que le réalisateur a pu nous montrer depuis ses débuts. Révisez vos classiques, bouclez votre ceinture et partez à l’aventure dans l’Oasis du génial Jim Halliday.

L’Oasis, c’est un monde entièrement virtuel utilisant une technologie basée sur la réalité virtuelle qui permet aux habitants du monde entier d’échapper à un quotidien morne et fade. Steven Spielberg met ici à l’honneur une culture pop qui parlera certainement aux ados des années 1980 comme à ceux d’aujourd’hui: Retour Vers Le Futur se retrouve ainsi à côtoyer les personnages délurés du jeu vidéo Arkham Asylum tirés de l’univers de Batman et l’effrayant mais non moins emblématique hotel de The Shining de Stanley Kubrick, et tout ça pour le plaisir de nos yeux.

Parce qu’en effet, s’il y a bien un terrain sur lequel Ready Player One ne déçoit pas, c’est sur celui des effets spéciaux. Le film offre des scènes d’une beauté éblouissante dont le design rappelle celui des jeux vidéos. Donnant presque l’impression d’être plongé dans ce monde aussi magique que déroutant, on se surprend à penser jouer nous-même.

Ready Player One peut également s’appuyer sur bien d’autres atouts : ses musiques rétro et entraînantes, ses acteurs attachants et convaincants, ses surprises… S’il y a une chose que l’on pourrait reprocher, c’est qu’on n’ait pas le droit à un easter egg après le générique de fin…

En somme, Ready Player One, c’est encore une fois la preuve que Steven Spielberg maîtrise son art et qu’il arrive à faire rêver les enfants de toutes les générations confondues en jonglant avec des références adéquates qui nous ont fait et qui continueront de nous faire rêver.